Et si on commençait par gueuler ?
Il y a tant de sujet dont je pourrais parler. Les 91 buts de Messi, le record approchant de Landreau, le trio PLM en tête de la ligue 1, la déchéance de Mourinho et du Real... Mais nous avons le temps pour toutes ces choses. il y en a une autre, en revanche, qui ne doit cesser d'être pointée du doigt : la triche.
Je ne vais étonner personne quand je vais vous dire que le monde du foot génère et manipule des sommes d'argents considérables. Et qui dit argent, dit enjeux. Que les clubs trichent, à la limite, on peut dire que c'est compréhensible dans la mesure où ils veulent gagner. Qui n'a jamais triché dans sa vie ? Une simulation sur un terrain de foot va contre l'esprit du jeu, c'est vrai. Mais ne peut-on pas comprendre les joueurs ? Il est en revanche des instances qui ne peuvent être pardonnées. Ces instances qui transforment le football, ce sport qui en passionne tant d'entre nous, et le conduisent à sa perte.
De quoi est-ce que je parle ? Du deux-fois-identique tirage au sort des huitième de finale de la Ligue des Champions. Un hasard inouï ? Cessons d'être aveugle, je vous en prie. Les affiches de ce huitième de finale sont parfaites pour faire de l'audience, parfaites pour faire de l'argent. En plus de ça, l'ordre des matchs fait qu'aucune journée ne verra deux "chocs" d'un coup. En effet, le 12 février, il y aura Valence-PSG. Le lendemain, ce sera Real-Manchester. En parallèle, les deux matchs qui ne risquent pas de faire de l'ombre à ces derniers sont les duels entre le Celtic et la Juventus ainsi que celui qui opposera le Shakhtar à Dortmund. Meme effet pour les deux autres chocs : Arsenal-Bayern et Milan-Barça ne seront respectivement pas eclipsés par Porto-Malaga ou Galatasaray-Schalke. Quatre "chocs", quatre non-chocs. Un calendrier idéal. Que c'est pratique !